Le document de sortie du territoire panaméen en poche, nous filons vers l’archipel de Las Perlas, idéalement situé sur notre route. Nous voulons profiter des marées pour caréner notre Ovni 435 avant la Transpacifique.
Nous avons passé le Canal de Panama (d’Atlantique vers le Pacifique) en mars 2018 avec notre OVNI 435. Voici, à toutes fins utiles, le résultat de notre expérience.
Lors de notre passage du Canal, nous n’avons rencontré aucun problème. Mais d’autres bateaux si. Or, un petit problème peu vite avoir des conséquences financières importantes. Connaître ces mésaventures à l’avance peut sans doute aider à les éviter.
Après deux semaines d’attente à Portobelo, nous suivons le mythique Canal de Panama qui unit l’Atlantique au Pacifique. Devant cette machinerie jamais égalée, le navigateur à la voile se sent bien minuscule mais pas peu fier.
A l’issue de notre traversée épique entre le Honduras et le Panama, nous relâchons dans la baie de Portobelo dont les murailles témoignent d’une riche histoire coloniale.
Quittant les San Blas des cartes postales – plages et cocotiers –, nous jetons l’ancre devant les petites îles Robeson rarement visitées par les voiliers et situées tout près de la côte panaméenne.
Au Panama, les croisiéristes sont aimantés par les San Blas, territoire des indiens Kunas. Quelque 340 îlots aux cocoteraies florissantes, protégées par des forêts de palétuviers au sud et de longues barrières de corail au nord. Escale après escale, en deux mois, nous découvrons la vie sous toutes ses formes.
700 milles de l’île de Guanaja (Honduras) à Panama, soit 5 jours en théorie. Mais le voyage en mer enseigne l’humilité et la patience. Nous ne battrons pavillon panaméen que 10 jours plus tard, soit le 3 janvier 2018.