C’est la fin des vacances en Métropole. Nous décidons de rentrer sur Tahiti au moment où les frontières se transforment en souricière. Désormais, pour vivre sur le territoire des Polynésiens, il faut être des leurs.
L’escapade sauvage sur Barbuda nous a fait oublier la civilisation. En posant le pied sur Saint-Barthélemy puis sur Saint-Martin, nous avons vite retrouvé la mémoire !
De Sainte-Lucie, la Martinique est toute proche. Heureusement car les 30 nœuds de vent et l’allure de près éprouvent l’équipage (enfin surtout moi). A l’arrivée, la baie du Marin, avec sa forêt de mâts, apparaît comme un havre international. La beauté en plus.
On le dit redoutable et imprévisible. Heureusement pour nous, le Golfe de Gascogne a failli à sa réputation, nous offrant une traversée rapide, un peu musclée mais pas méchante.