Le tome 2 de Quatre marins est sorti ! Il relate 4 ans de vagabondages en Polynésie française : un enchantement qui nous ravit encore.

En avril 2018, notre famille quittait, sur le monocoque Balanec, les eaux atlantiques. Un périple de 2 ans raconté dans le récit de voyage Quatre marins dans un jeu de quilles.
Maintenant la suite !

Traversée de la moitié du Pacifique (36 jours !), arrivée éberluée dans l’archipel des Gambier, découverte des atolls, des lagons, des Marquisiens tatoués de la tête aux pieds….
D’emblée, la Polynésie se révèle immensément variée, à la fois paisible dans sa douceur légendaire et exubérante au travers des rires et chants de ses habitants.
Quatre marins bien pacifiques vous emmène en croisière à bord d’Azyu, notre catamaran, pour découvrir, mille après mille, des dizaines d’îles paradisiaques.
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Descriptif Quatre marins bien pacifiques
- Auteur : Gaëlle Poyade / Photos : Jean-Marie Gravot
- Mise en page : Jeanne Sicre
- Format : 14x21cm
- 208 pages dont 16 pages de photos couleur
- Parution Mars 2022
- Catégorie : Voyage – Développement personnel






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TABLES DES MATIERES, aperçu des sujets abordés
Panama City : départ de la Transpacifique
Polynésie française, une transhumance maritime
Rencontre avec les perliculteurs des Gambier / Les cartables sont de sortie / La pêche au caillou
Les Tuamotu, des atolls éblouissants / Makemo, une hospitalité hors-mesure
Raerae : le troisième genre
Tahanea : pêche nocturne sur le platier
Fakarava : passe-passe avec les requins
Navigation stupéfiante
Ahe : au cœur d’une ferme perlière / Hao : amours interdites / Raroia : ultime escale paumotu
Les Marquises, une identité tatouée à cœur / Tahuata : l’île coup de foudre
Le paradis des randonneurs / Hapatoni, tous voisins, tous « famille »
Hiva Oa : la longue escale
Le paradis perdu de Paul Gauguin / La légende du cochon / Travaux sur le bateau Azyu
Fatu Hiva, petite terre, grande impression / Ua Huka, hue dada !
Sculpteurs de mère en fille / Sternes et raies manta
Réveillons à Nuku Hiva / Ua Pou sous les feux du Matavaa
Le grand kaikai, un banquet gargantuesque / Tatouage, le corps palimpseste
Confinés aux Marquises : la belle planque
Le Pacifique sur un bateau de 4 m !
Navigation hauturière, navigation éclair !
Excès de vitesse : 30 nœuds !
Les Iles de la Société / Tahiti, la belle verte
Fêtes du Heiva : le couronnement de la culture polynésienne / Les champions du coprah / Soulever 170 kilos
Tahiti, on échange le monocoque contre un catamaran / Moorea, la villégiature de Pape’ete /
Bora-Bora, la perle du Pacifique
Régate à Taha’a : slalom entres les patates de corail
Raiatea, la Sacrée
Résidents polynésiens





EXTRAITS
Se pose la question d’un équipier supplémentaire. La traversée de l’Atlantique s’est passée sans Encombre. Mais 15 jours semblent si peu au regard des 40 jours d’immensité océane qui nous attendent. L’annonce a la VHF d’une enseignante turque cherchant a s’embarquer me pose question. Toutefois, Jean-Marie ne doute pas de nous : nous partirons a quatre.
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Les longues navigations ouvrent toujours les portes d’un espace-temps a part. Rapidement, les heures perdent toute signification, le temps s’étire, puis s’épuise entre la naissance de l’aube, le coucher du soleil et le lever de lune. Seuls ces événements retournent la clepsydre et nous relient a un monde connu. Entre ces marqueurs, on attend, on patiente, on somnole, on rêve, on réfléchit. Dans cet état vaporeux, quantité de souvenirs me reviennent en mémoire…
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L’archipel des Gambier, sans médecin depuis deux ans, dispose d’un centre médical géré par des infirmiers. En cas d’urgence, un système aérien d’évacuation sanitaire renvoie sur la capitale Pape’ete, soit 5 h de vol : 1 700 km séparent Les Gambier de Tahiti. Ces Polynésiens semblent tout aussi isolés que nous l’avons été en plein milieu de l’océan Pacifique. Toutefois, personne ne paraît préoccupé outre mesure par cette situation. Je questionne Benoît sur les maux les plus fréquents. « Plaies qui s’infectent, problème de tyroïde et toutes les conséquences du régime soda-chips, a savoir l’obésité, le diabète… Mais, comme les Polynésiens ont une culture du plaisir et que l’enfant est roi, tous les messages de prévention pour une alimentation équilibrée sont vains », déplore le jeune docteur.
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Tiens ! Cédric ! Le « petit » garçon de 10 ans – 1,70 m et 70 kg ! – était en classe avec Coline a Atuona. Ce gabarit marquisien s’avance gentiment et nous mène chez ses grands-parents. Cédric est un enfant fa’a’amu ; il a été confié, certains disent « donné », a ses grands-parents, avec qui il vit hors période scolaire ; le reste du temps, il est pensionnaire a Hiva Oa. « Quand ma fille s’est séparée du papa, ça n’allait pas fort, alors nous avons pris Cédric, m’explique la grand-mère Rebecca, maintenant, il a deux petites sœurs sur Tahiti ». Quoique remise en ménage, la maman n’a pas repris son fils a ses côtés, néanmoins le contact est maintenu.
En Polynésie, l’adoption intrafamiliale est courante et considérée comme obligatoire quand il s’agit de force majeure, maladie ou mort des parents biologiques. Il y a aussi les grands-mères en mal de maternité qui « réclament » leur futur petit-fils ou petite-fille ; le bébé a alors une valeur de cadeau.
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La fête commence ! Vers 11h, les mets protégés dans des feuilles sont exhumés et disposés dans des umete, de longs plats en bois dont certains mesurent presque deux mètres. Apres la bénédiction, les délégations servent les convives depuis leur stand : chaque île des Marquises a en effet préparé ses propres spécialités. Poisson cru au lait de coco, coquillages qui rappellent nos breniques bretonnes, pâté porcin de tête, beignets, viande séchée et bien d’autres préparations inconnues. Je goute à tout ce qui est disponible sans trop savoir ce que j’avale ; les filles, elles, sont plus réservées…