Transpacifique : derniers préparatifs

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Vue du Canal de Panama côté Pacifique

Arrivés côté Pacifique le 20 mars 2018 via le Canal de Panama, nous optimisons les différentes courses à faire avant le grand départ.

Mouillages : quelques inconvénients

Panama City offre deux mouillages autour de la presqu’île de Flamenco : La Playita à l’ouest et Las Brisas à l’est. Nous ancrons dans la baie de La Playita. Le mouillage est très rouleur car il est situé en limite du chenal qui conduit au Canal : va-et-vient incessant des pilotines et autres vedettes, à n’importe quelle heure. Autre inconvénient, pour descendre à terre, on doit passer par la marina de La Playita dont l’accès est payant : 50$/semaine (lundi au dimanche) pour laisser l’annexe au ponton. En gémissant un peu, on arrive à négocier 38$ à partir de mardi après-midi. Autrement, on peut se faire déposer en annexe sur la minuscule plage de La Playita, une VHF en poche, et rappeler l’équipage pour venir nous chercher. Normalement, ça marche quand l’équipage écoute sur le même canal… Pour profiter d’Internet gratis, sans passer par le ponton payant, il suffit de récupérer le mot de passe de la marina (de mémoire laplayita2018) puis, en annexe, de s’amarrer au dernier ponton entre deux bateaux ; ça capte suffisamment. Des amis ont mouillé à Las Brisas mais ce dernier n’est pas protégé par vent d’alizés nord est. De plus, le ponton de débarquement assèche à marée basse. Mais il demeure gratuit.

 

Mouillage Playita

Mouillage de La Playita

 

Avitaillement : tout à disposition

Les grandes courses alimentaires ont été faites côté Caraïbes, depuis notre base de Portobelo. Trois tours de supermarché (El Rey), soit, au total, 5 caddies pleins. Il faut prévoir l’avitaillement pour la traversée mais aussi pour les mois à suivre dans les îles de Polynésie. Les denrées sont plus rares et surtout beaucoup plus chères, notamment l’alcool (rhum et bière).

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Côté Pacifique, à Panama City, nous avons fait le plein de frais au marché de gros Abastos. Les prix sont très intéressants, les végétaux innombrables en quantité comme en diversité et l’on peut facilement choisir leur stade de maturité. Dans le Mall d’Allbrook, vaste centre commercial, nous avons trouvé un énorme magasin chinois pour les ultimes achats pratiques : habits, maillots de bain, jeux, ustensiles de cuisine, etc. À Colon, côté Caraïbes, il existe une zone franche qui peut être intéressante à condition de bien s’y repérer. Nous avons acheté à moitié prix des fournitures scolaires et de loisirs créatifs pour les enfants.

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Accastillage compliqué

Les achats pour le bateau sont moins faciles. Il y a quelques shipchandlers sur Flamenco (Panama City) mais ils sont plutôt tournés vers la pêche sportive. Si vous avez besoin d’équipements spécifiques, ils sont à commander auprès d’Arthuro qui travaille avec Marinewarehouse (Miami) mais, suivant le départ du fret, la livraison n’est pas à espérer avant 15 jours.

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J’ai moi-même essayé de remplacer ma chaîne en passant par Arthuro : 1 mois de délai. Chez Abernathy, j’ai alors commandé 70m de chaîne après avoir testé un de leurs maillons sur mon guindeau. Deux jours plus tard, je reçois mes 70m de chaîne mais, après l’avoir contrôlée, elle ne fait plus les mêmes dimensions et ne passe pas sur le guindeau. Commande remboursée. Je finis par aller chez Pesquaros, magasin en face du mouillage, avant la marina Flamenco. Et là, je trouve la chaîne qui convient, et à un prix très intéressant car elle est fabriquée à Panama.

Quant aux bouts, on trouve de grosses amarres dans les shipchandlers de Flamenco. Pour les écoutes ou drisses, je conseille Casa Vela (bar, réparateur de voiles) à Portobelo (côté Caraïbes). Ils vendent du bout Dynema allemand de bonne qualité. Sinon, vous avez du bout chinois chez les Chinois à Portobelo ou du bout de qualité moyenne (qui ne durera pas dans le temps mais économique) à Panamarina, avant Linton Bay.

 

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Portobelo

 

Il ne reste plus qu’à caréner et le bateau sera fin prêt pour sa plus longue navigation. Nous profiterons de l’archipel des Perlas, sur la route, afin de nettoyer la coque.

Formalités de sortie

Le départ approche et, après avoir rempli les cuves à gasoil et les jerricanes à ras-bord, je m’occupe des formalités de sortie. Deux bureaux à visiter, à la marina Flamenco, dans le même bâtiment situé au dessus du magasin dutyfree. Les formalités sont gratuites si l’on prévoit les photocopies des passeports, de la liste d’équipage, du certificat de douane du bateau et du permis de croisière, le tout en double exemplaire s’il vous plaît. Sinon, comptez 25 cents la photocopie dans le bureau de la marina au même étage (vous serez quand même obligé de faire deux copies du document de sortie « Zarpe », prévoir donc 50 cents).

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2 réflexions sur “Transpacifique : derniers préparatifs

  1. Christiane TRISTAN dit :

    Merci pour les partages de toutes vos péripéties…! On a toujours beaucoup de plaisir à vous lire et à partager votre quotidien à bord. 🙂 que de préparation pour la grande aventure…! Les soucis ne sont pas emportés par les vents , ni balayés par les voiles…! Finalement on n’a pas le temps de s’ennuyer sur un bateau…? :-)) Bises à tous les quatre.

    Envoyé de mon iPhone

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  2. Olivier Goupille dit :

    La ressemblance avec Dexter est saisissante sur la photo du jambon !! Bravo ! Il a finalement quitté sa planque de bûcheron au Canada…? (Oups j’espère que vous avez vu la fin!!) Ces derniers temps je surveillais votre position sur vesselfinder, je pensais que vous étiez déjà partis pour la grande traversée. Bisous et bon vent!! Olivier.

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