Embarquée comme équipière sur un catamaran, Coline franchit les portes de l’océan Pacifique avant la famille Balanec. Interview.
Comment une petite fille peut traverser le Canal de Panama sans ses parents ?
Coline : Les voiliers doivent avoir 5 adultes à bord pour s’occuper du bateau. Sur Cékankonvaou, la maman disait qu’elle ne comptait pas car elle devait surveiller ses enfants ; ils ont deux fils de 5 ans et 18 mois, Marin le grand et Cyrus le petit. J’ai proposé de les aider. Eve a dit que c’était une super idée ! Grâce à moi, elle pouvait aider aux manœuvres.

Arrivée du pilote sur Cékankonvaou
Et tu les connaissais déjà ?
Coline : Ah oui ! Nous les avons rencontrés au Guatemala, dans une marina où nous sommes restés 6 mois comme eux.
Combien de temps es-tu partie ?
Coline : Deux nuits et deux jours. Le premier jour, notre catamaran s’est amarré à deux autres voiliers pour faire un gros radeau. Nous avons passé 3 écluses pour « monter » dans le lac Gatun. Le deuxième jour, nous avons traversé le lac pendant 6 heures. Nous sommes arrivés dans les 3 autres écluses et nous sommes « redescendus » sur la mer du Pacifique.
Quel était ton rôle ?
Coline : J’ai gardé Cyrus et Marin. Je les occupais avec des jeux. Je donnais à manger à Cyrus et je l’ai même endormi pour la sieste.
Ca t’a plu ?
Coline : Oui, beaucoup. C’était chouette d’être avec Eve, Michel, Jean-François, François, Serge, et bien sûr les copains ! Ce qui m’a le plus impressionné, c’est quand on était face aux dernières écluses et que derrière, on voyait la mer tout en bas. Cela faisait bizarre ; je me disais « s’ils ouvrent les portes d’un coup, le bateau tombe comme dans une cascade ». Et aussi, quand je me suis retournée, j’ai vu un méga-giga cargo derrière nous. Il était tellement large qu’il touchait presque les murs des écluses.

Attention à la marche !
Est-ce qu’il y a beaucoup de monde qui travaille au canal ?
Coline : Sur notre catamaran, chaque jour, on avait un pilote panaméen. Mais il ne parlait qu’en anglais. Il donnait les consignes : « accélère ! moins vite ! recule ! à droite ! à gauche ! ».

Les ligneurs au bord des écluses

Le pilote dîne avec les enfants
Comment était l’ambiance à bord ?
Coline : Chouette, tout le monde rigolait. A certains moments, on entendait le bruit des bouts qui s’étiraient. Eve avait peur que ça casse.

Dans l’écluse de Miraflores
Est-ce qu’il y avait des dangers ?
Coline : Oui, il ne faut pas tomber à l’eau dans les écluses, sinon on se fait écrabouiller par les bateaux. Notre catamaran, qui était au milieu du convoi, devait bien tenir la barre sinon il envoyait les deux autres voiliers contre les murs.
Est-ce que tu as hâte de retraverser le Canal avec Balanec ?
Oh oui !

La ville de Panama, la « New York d’Amérique centrale » (Coline)
👍….Bravo Coline… 👏 Bisous pour toi et toute la famille.
Envoyé de mon iPad
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Bravo Colline, superbe récit…. Dommage que Swann n’a pas besoin d’une nounou !
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Bravo ! Que de belles aventures ! 😉
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Pokoù bras deoc’h !
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A wonderful record of your journey!
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Bravo Coline! Je suis la maman de Diego et Esteban et nous allons vivre à bord d’un bateau comme toi à partir de juillet 2020, et j’espère te croiser un jour car tu as l’air d’une super baby sitter ;-)(et tu as l’air d’avoir beaucoup d’autres qualités aussi!)Continue à publier de chouettes reportages Diego et Esteban adorent!
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