A l’école de San Felipe, au Guatemala, l’uniforme est de rigueur. Ah ! la riche idée d’imposer un polo blanc. Au fur et à mesure des jours, il l’est de moins en moins. C’est l’occasion de tenter des expériences.
Deux fois par semaine, je frotte à la main, au savon de Marseille, les deux polos de mes filles et les passe, à l’occasion, dans notre machine à laver de camping dont l’eau ne dépasse pas 30 degrés. J’utilise de la lessive au savon noir ainsi que du fiel de bœuf, efficace contre les tâches ; mais j’économise au maximum ces produits. En effet, je n’arrive pas à me faire à l’idée d’employer de la javel ou d’autres détergents moins naturels.
Polo à la cocotte-minute
L’eau bouillante pourrait aider à laver plus blanc que blanc. Comme on évite de surchauffer le bateau et qu’on fait attention au gaz, je mets les polos dans la cocotte-minute. Le résultat est mi-figue, mi-raisin. Je les ai peut-être laissés trop longtemps dedans. La prochaine fois, j’essaie au four solaire en contrôlant la durée de trempage.
En dehors des grandes villes, les lave-linge sont rares dans le pays. On nettoie à la main dans des lavoirs en béton à bonne hauteur. Il s’agit d’équipements publics ou personnels. Nombre de femmes amènent aussi directement leur linge au bord du fleuve. Les eaux usées sont rejetées sans traitement dans le lac Izabal.

Notez l’homme au fond qui frotte aussi !