3 jours de navigation depuis les Bahamas pour atteindre l’île secrète, fascinante captive. Dès nos premiers contacts, on se sent dans une autre époque, les sixties ou bien avant. A Cuba, les pendules se sont arrêtées un certain 1er janvier 1959.
Arrivés le 12 mai 2017 au nord-ouest de l’île, à la marina Hemingway, tout près de La Havane, nous prévoyons une escale d’au moins un mois. Pas facile de raconter ce pays incroyable où nous allons de surprise en surprise. Photos et anecdotes valent mieux qu’un long discours !
Palais coloniaux clinquants ou décrépis, qu’importe. Il se dégage de ces édifices anciens un charme suranné qui s’exprime avec force, en particulier à La Havane.
Je ne résiste pas à une série de belles Américaines, rutilantes, souvent en panne mais qui repartent toujours.
L’architecture cubaine n’a que peu expérimenté les hauts buildings si présents dans les mégalopoles américaines. Pour notre plus grand bonheur !
Des cavaliers nobles au pas dans des ruelles pavées, des calèches au trot dans le centre ville de La Havane, des chevaux montés à cru sur le bord des routes, des taxis équins sur l’autoroute ! Le cheval est un moyen de transport courant. Cavalières en herbe, Coline et Erell ne savent plus où donner de la tête.
Maison de la danse, Académie de danse, Casa culturelle… chaque ville multiplie les lieux pour enseigner cet art qui s’exprime en tutu ou en baskets.
Amarrés au quai des douanes, nous recevons un agent qui inspecte le bateau. En apercevant le thermomix (un robot cuisinier), certes calé à l’envers, il demande : « Téléphone ? ». Je réprime un fou rire, un téléphone de 30 cm ! peut-être qu’on pourrait leur vendre notre stock de minitel ?
NO PHOTO !

Nombre de camions sont détournés de leur fonction initiale (armée ? transport de matériaux ?) pour servir d’autobus.
Vue sur La Havane depuis la promenade en front de mer du Malecon.
Surprise dans un petit village situé le long de la route : un manège à chevaux artisanal tape dans l’œil d’Erell. Le « responsable » se réveille doucement de sa sieste et fait tourner la structure en poussant de la main ces chevaux colorés.

Les cultes africains, cachéS par un catholicisme espagnol de façade, ont survécu au travers de la Santeria.
Par endroits, la nature est demeurée telle que les Indiens Tainos et Syboneys, les premiers habitants de l’île, l’ont connue.

Rassemblement de motards à Trinidad.
A Santa Clara, nous logeons dans une maison datant d’un autre âge avec des meubles élégants, des objets précieux et des tableaux anciens. Le patio arboré n’est pas moins dépourvu de charme.
Une coutume bien actuelle consiste à fêter les 15 ans d’une jeune fille. Revêtant plusieurs tenues : robe de princesse, habits sophistiqués, elle immortalise cette étape en se faisant prendre en photo et promener dans une voiture luxueuse. Cette cérémonie marque son entrée dans le monde.

Séance photo devant le majestueux palais de Valle à Cienfuegos.
Magnifique reportage merci à vous de ces belles photos. Nous sommes tous admiratifs de votre parcours 😊et 😘😘😘
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