Pas un mur qui ne peigne le portrait du Che, qui scande un slogan nationaliste ou qui rende hommage aux patriotes sacrifiés. Cuba vit complètement dans le souvenir de la Révolution, du moins en façade…
Comme nous le souhaitions, nous sommes enfin en contact direct avec la population. L’amarrage au port, la proximité de La Havane, les excursions avec logement chez l’habitant et nos multiples interrogations sur les us et coutumes nous amènent à côtoyer, avec bonheur, les Cubains. Mais certaines rencontres sont de véritables attrape-nigauds.
Petite sœur de La Havane, Trinidad donne cette même impression de décor de cinéma. Pourtant, aucune caméra derrière les portes en fer ouvragées ; les hommes et femmes, nonchalamment assis sur les marches de leurs splendides demeures, ne sont pas non plus des figurants. Les seuls qui détonnent, en définitive, c’est nous !
3 jours de navigation depuis les Bahamas pour atteindre l’île secrète, fascinante captive. Dès nos premiers contacts, on se sent dans une autre époque, les sixties ou bien avant. A Cuba, les pendules se sont arrêtées un certain 1er janvier 1959.
Cauchemard pour certains qui mettent un point d’honneur à suivre le programme ; détente pour d’autres, contents d’éviter le système académique. En fait, dès lors qu’on parle d’instruction et non plus d’école, tout devient plus simple et plus sympa.
Comment vont les filles ? C’est l’une des questions qui revient souvent, et pas seulement de la part des grands-parents. Voici quelques-unes de leurs activités, en dehors de celles que leurs parents bienveillants leur proposent (excursions, taches domestiques, école !).
En arrivant aux Bahamas, à San Salvador très exactement, Christophe Colomb lâcha son célèbre « Terre ! », le 12 octobre 1492, après 33 jours d’incertitude et de privations. Début avril 2017, quand Balanec entre aux Exumas, l’exclamation « Mer ! » nous semble plus juste !