Les Iles vierges britanniques : pas touche !

BVI2073 28 mars 2017Archipel de près de 60 îles, les Iles vierges britanniques (BVI) sont parmi les plus belles aires de jeux pour la plaisance. Elles sont aussi jalousement gardées comme la Joconde l’est au Louvre : on regarde mais on ne touche pas !

BVI1977 23 mars 2017

A quelques 100 milles nautiques de Saint-Martin, les BVI se déploient comme un collier de perles : des dizaines d’îles, proches les unes des autres, allant de la fourmillante Tortola au petit confetti de sable qu’est Sandy Beach, se succèdent. Soit des centaines de refuges pour les voiliers et autant d’explorations à terre. Hormis les quatre principales (Tortola, Virgin Gorda, Jost Van Dyke et Anegada), la plupart n’abrite pas de village mais de belles demeures, des complexes hôteliers fondus dans le décor ou aucune construction du tout. Certaines sont privées (comme celle de Richard Brownson), d’autres louées à la Couronne britannique (comme Salt Island, en échange d’un sac de sel par an). Nous avons pris beaucoup de plaisir à passer de l’une à l’autre, multipliant les mouillages, jusqu’à 4 dans la même journée !

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Langouste au menu

Dans ces espaces naturels, quoi de plus tentant que de sonder les fonds sous-marins. A Pound Bay, sur Virgin Gorda, nous pêchons notre première langouste ! Jean-Marie ferraille une bonne demie-heure, les palmes en l’air parmi les coraux pour attraper la belle. Ce sera aussi la première fois que nous en mangeons (avec un filet de beurre citronné). Car, jusqu’à présent, nous n’avions jamais commandé de « lobster » au restaurant, respectant le dicton : « on pêche ce que l’on mange et on mange ce que l’on pêche ».

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Des trésors sous clé

Mais ce délice doit rester exceptionnel au sens premier du terme. Comme quasiment partout aux Petites Antilles, me semble-t-il, la pêche côtière est réservée aux professionnels. Pas de chasse sous-marine, de collecte de crustacés (cela fourmille pourtant d’oursins) ni de pêche à la ligne donc. Les BVI vont plus loin en interdisant tout prélèvement dans la nature : le corail, vivant, cela s’entend, mais mort aussi, et jusqu’au moindre hibiscus. Allez empêcher les enfants de ramasser des coquillages ! Coline et Erell sont si joyeuses avec leur jolie récolte qu’elles transforment en bijoux, en guirlandes… Alors, je tente une initiation à l’empreinte écologique en leur rappelant la règle des fleurs des champs qu’on appliquait à Lanvéoc : « s’il y a beaucoup de fleurs, on peut faire un bouquet ;  s’il y en a peu, on n’y touche pas ».  Au cours de notre voyage, nous avons été confrontés à cette impression de chasse gardée. A Lanzarote, aux Canaries, les pierres volcaniques qui tapissent l’île sur des kilomètres, sont cependant protégées. Chaque année, les autorités déplorent la saisie de quelque 10 tonnes dans les valises des touristes à l’aéroport. C’est un peu triste de se dire qu’on ne peut plus prélever le moindre caillou sans le risque d’épuiser un site. Bien conscientes de leurs charmes, les Iles vierges britannique font tout pour demeurer des écrins de pureté. Vierges, elles souhaitent le rester encore un moment !

Florilège de beaux endroits

Les Baths : des blocs de granit enferment des piscines d’eau mi-ombre, mi-lumière. Un petit air de la côte de granit rose de Ploumanac’h ?

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Salt Island : récolte du sel et petite leçon de choses avec les enfants.

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Preaky Pear et ses eaux turquoise

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3 réflexions sur “Les Iles vierges britanniques : pas touche !

  1. laurence dit :

    coucou la petite famille
    magnifique l’endroit ou vous vous trouvez ça fait rêver
    de belles photos de mes cocottes!!
    merci de partager avec nous
    ici tout va bien il fait beau vivement l’été et la caravane!!
    on essaie de faire un skype bientôt? dis nous
    de gros bisous à vous 4

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