Lisbonne, dans le sillage des grands navigateurs

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Torre de Belem. Décoration exubérante pour cette tour défensive construite en 1514.

Tournée vers le Tage, Lisbonne se révèle tout entière vue de la mer. Une fois n’est pas coutume, nous la parcourons en bus.

Premier coup d’œil à cette ville mythique en recherchant l’accès à la marina de l’Alcântara. Nous passons sous l’impressionnant Pont du 25 avril au bout duquel Jésus nous tend les bras. C’est un peu la rencontre du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro avec le Golden Gate de San Francisco. Sauvage sur sa côte sud (à l’exception du front de mer occupé par des équipements maritimes industriels), Lisbonne s’est développée sur la rive nord, érigeant des édifices orientés vers le large : la tour de Belem, le Monument des Découvertes, le monastère Jéronimos, le musée de l’Orient ; on y dénombre également un grand nombre de ports de pêche, de commerce, de plaisance.

 Le Pont du 25 avril tire son nom de la fin de la dictature, le 25 avril 1974.

En route pour les Indes

Hop, on grimpe dans un “yellow bus” pour une visite guidée et aérienne de la ville. Les enfants sont tout excités. Sur des airs de fado, les quartiers typiques de Baixa et Chiado défilent sous nos yeux. Premier stop à l’ascenseur de Santa Justa qui est un peu petit joyau d’architecture ferronnière. En une minute, il donne accès au sommet de la ville d’où le panorama est époustouflant.

 

L'ascenseur de Santa Justa

Entre deux toucs-toucs plus mignons les uns que les autres, nous reprenons le bus et atteignons le monastère Jéronimos. Ce dernier abrite le musée de l’archéologie et celui de la Marine dont on nous a dit le plus grand bien (merci Anaïk !).

Peut-être Christophe Colomb y est-il célébré, lui qui a atterri directement à Lisbonne après sa transatlantique ? La star, c’est plutôt Vasco de Gama. Il dormit à Lisbonne la veille de son départ pour les Indes ; c’est à lui que l’on doit la première route maritime vers le pays des épices, en 10 mois seulement lors d’un voyage entrepris entre 1497 et 1499. Un pont de 18 km et, paraît-il l’un des plus hauts du monde, porte d’ailleurs son nom ; comme son homologue du 25 avril, il relie les deux rives du Tage. C’est aussi à un Portugais que revient, en 1500, la découverte du Brésil et de ses diamants convoités : Pedro Alvares Cabral.

 

Pour la petite histoire

En 1755, Lisbonne est secouée par un tremblement de terre, un tsunami et un incendie. Rien que ça ! Une grande part de la ville date donc du début du XIXe siècle. Le marquis de Pombal est l’agent de la reconstruction.

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Ces décors faïencés sont l’héritage du passé oriental du Portugal. Ceux qui sont bleus et blancs me rappellent une autre tradition hollandaise avec un village célèbre. Mais j’ai oublié lequel. Si vous savez, dites-le moi !

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Après avoir vu des avions sur l’eau (canadairs qui se ravitaillaient en eau tout à côté de notre mouillage), voilà des bus dans l’eau !

Toutes les photos du Portugal (crédit photo : Jean-Marie Gravot)

 

 

2 réflexions sur “Lisbonne, dans le sillage des grands navigateurs

  1. POYADE gerard dit :

    Les faïences bleues te rappellent sans doute la ville hollandaise de Delft située entre Amsterdam et Rotterdam que nous avons visitée.
    Bonne continuation de voyage
    Bises à vous
    Papa

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