C’est la fin des classes mais pas celle des copains. Pour garder le lien,  les élèves du primaire de l’école Diwan ont embarqué sur Balanec le 30 juin 2016.

“Est-ce que vous avez la télé ? Internet ? un frigo ? où vous prenez l’eau ? Regarde ! il y a même une salle de bain !” Les questions et les commentaires fusent. On s’installe alors tous dans le cockpit, à l’abri d’une pluie fine, pour écouter le capitaine. “Vous devinez d’où provient l’électricité ?” “Avec les panneaux solaires ! Il y a aussi une éolienne.” L’instituteur se montre intéressé par l’hydrogénérateur, une hélice trainée dans l’eau qui contribue aussi à recharger les batteries.

Et les tempêtes ?

Puis, les enfants descendent dans le carré et regardent partout. “Tiens, c’est marrant, la gazinière fait balançoire”. “La chasse d’eau des toilettes, c’est avec l’eau de mer ?” On décrit aussi ce que l’on ne voit pas. “A votre avis, on est sur combien de bateaux ?”, interroge, malicieuse, Coline. “1 ! 2 ! il y a aussi l’annexe”, “3 !”. “Gagné ! sous vos pieds, il y a un radeau de survie”. “Ah oui, et pendant les tempêtes, comment vous faîtes ?” Le capitaine détaille les précautions à prendre et le secours qu’on peut attendre.

Drapeaux sur terre, pavillons en mer

Installés autour de la table, dans le carré, les élèves observent la carte du monde, citant les pays qu’ils connaissent. Coline trace l’itinéraire prévu, leur fait traverser l’Atlantique. “Ca met combien de temps pour aller aux Antilles ?” “1 an !” Pas autant, Dieu soit loué ;  2 à 3 semaines seront bien assez. On sort les pavillons et on s’amuse à trouver le nom des pays. On explique les règles maritimes de courtoisie ; quand on arrive dans un nouveau pays, on hisse le pavillon de ce pays dans la mâture en signe d’amitié.

Très fière de faire découvrir cet univers à ses copains, Coline leur donne rendez-vous en septembre pour suivre son journal de bord.