On ne coule pas : on croule !

imageDepuis le 9 juin, nous habitons sur le bateau, amarré au port de Camaret. Nous y sommes bien, nous avons tout ce qu’il faut et même TROP ! Trop de livres (d’après le capitaine), trop d’habits, trop d’hameçons (ça, c’est moi), trop de Playmobil, de tuyaux, de câbles électriques…

Après avoir chargé le bateau, on décharge ! Mais l’art de se désencombrer reste compliqué, même dans un 16m2. Lire la suite

De fil en aiguille, on y arrive…

J-30 avant le départ. Avant d’embarquer la machine à coudre (Emerald 116, marque Husqvarna) et m’imaginer coudre sur un ponton (prévoir une épuisette pour repêcher bobines de fil et découd-vite !), bilan et perspectives.

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Bilan = ce qui est fait :

  • un taud d’annexe. Très compliqué au départ faute de patron, il a été réalisé bout par bout, deux mois durant. Une broderie pour indiquer le nom du bateau et l’ensemble a fière allure. Je n’espère qu’une seule chose : si on nous vole l’annexe, pitié, laissez-nous le taud !
  • un tape-cul. Toute petite voile d’arrière qui, au mouillage, garde le bateau plus ou moins droit. Cela évite qu’il danse la gigue autour de son ancre.
  • des draps-housse. Chaque bannette est constituée de deux mousses aux formes improbables. Pour pouvoir placer entre les deux mousses une planche anti-roulis, et éviter ainsi qu’Erell ne dorme SUR Coline (ou l’inverse), il est nécessaire d’avoir un drap par mousse. Résultat, des draps sur mesure ont été cousus et pas deux pareils !
  • des sacs à viande. L’équivalent du sac de couchage, mais en simple cotonnade, adapté aux climats chauds, chauds, très chauds.SAM_0779
  • taud de soleil, housse de barre à roue, housse de guindeau, rideaux de hublots, lanière sous-cutale pour les gilets de sauvetage… la machine à coudre semble indispensable pour équiper cette maison flottante aux coins arrondis.

Perspective = ce qu’il reste à faire

  • des moustiquaires. L’ancien propriétaire de Balanec nous a laissé des moustiquaires de hublots ; il reste à en installer dans les bannettes, juste au dessus des lits : deux protections valent mieux qu’une quand ces satanées bestioles ont prévu une attaque impitoyable. J’ai découvert dans un livre pour enfant que ces insectes ont besoin de se gorger de sang pour se reproduire. Donc, en se faisant piquer, on participe à leur multiplication !
  • des pavillons. Tout navire est tenu de faire flotter son pavillon national ainsi que celui du pays dans lequel il navigue. Alors, quand on s’apprête à parcourir le monde, cela fait une sacrée liste de cartes de visite à coudre !

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